mardi, novembre 15, 2005

Trek de la Markha






trek de la markha: 8 jours de marche au milieu des montagnes, des passages de cols à + de 5000m, bcp de plaisir.

Jour 1 et 2

Treck de la markhaNous sommes depuis hier de retour a leh, après 8 jours de marche, isoles dans les montagnes, entre paysages tortures, champs de fleurs, monasteres et sommets enneiges.Voici le treck decrit chronologiquement:1er jour:Une jeep nous attend devant l agence a leh et nous emmene a spituck.Nous faisons la connaissance de Gatso, 23 ans, notre guide (il aura les surnon de guismo, djamel durant le treck) , de tanzin, 25 ans, notre cuisinier nepalais, de motuck l aide, et des deux multiers. Notre caravane comprendra 6 chevaux, un ane.La premiere journee nous verra longer les rives de l Indus, route carrossable, mise en jambe facile. Guillaume et moi, prenons les devant et nous fixons pour objectif de doubler tous les groupes de treckeurs que l on a en ligne de mire dont un compose de 12 francais que l on retrouvera tout au long du treck.On fait donc les bourrins et après 4 h de marche nous voila arrive au premier campement. Premiere journee facile. Un petit pont separe le sentier du campement, et au dessous coule une riviere. On observe les groupes passer les un après les autres, attendant l inevitable chute. Un touriste laisse tomber sa camera numerique dans l eau, aussi tot happe par le courant. Les recherches ne donneront rien.L après midi n etant pas trop avancee, guillaume et moi, revenus qq annees en arriere, construisons un barrage. Après 2h de dur labeur, celui prend forme. C est en cherchant des pierres dans les remous crees derriere l edifice que je retrouve la camera malheureusement hors d usage. Nous fumes les stars du campement Durant un court instant.Le the nous sera servis tous les jours vers 4h, assis sur des nattes nous le sirottons accompagne de qq biscuits, attendant patiament le repas du soir. Celui sera compose regulierement de riz, de lentilles, d une salade de choux et carottes, suivi d un petit dessert et du the.Premiere nuit a regarder les etoiles tous ensemble loin des bruits de moteurs.2eme jour:surprise agreable que le reveil qui nous est reserve. On ouvre la tente et motuk est la avec le the, the au lit donc qui se renouvellera tous les matins!Cette deuxieme journee se devait d etre plus serieuse au niveau physique. On continue a marcher comme des fous avec guillaume persistant dans notre jeu de la veille. Les filles plus economes de leurs reserves energetiques nous rejoignent regulierement aux differents croisements.Le paysage change progressivement, les gorges se dessinent, les pierres ferugineuses font leurs apparitions. La pause du midi est agrementee d une pomme de terre, un petit sandwich et d un oeuf dur. On apprendra tout au long du treck a manger peu le midi.L après midi doit nous emmener au premier camp de base avant le passage du premier col a 4900, prevu pour le lendemain.On grimpe donc, et le premier signe du manque d oxygene apparait avec l essouflement. L arrivee a 4400m ne se fait pas sans difficultes. Le soleil est brulant et les carres de peau oublies de la crème.

jour 3 et 4

On grimpe donc, et le premier signe du manque d oxygene apparait avec l essouflement. L arrivee a 4400m ne se fait pas sans difficultes. Le soleil est brulant et les carres de peau oublies de la crème solaire rougissent.On arrive bien fatigue mais la vue du col a qq 600m au dessus nous rejouis, et la vallee que l on domine prend toute sa splendeur.On sort le jeu de tarot et c est partie pour qq tours de carte. Marie soleil et Florence deviendront accros a ce jeu ne se lassant pas de le sortir a chaque occasion.3eme jour:Reveil a 6h30 comme tous les jours du treck, depart vers 8h.Nous sommes les derniers a partir du campement. Les autres groupes ont deja entame l ascension du col prevu pour durer 2h.Qu a cela ne tienne! Guillaume et moi decidons de les rattraper et c est en 1h10 que nous gravissons le col. A l arrive, la vue panoramique est des plus belle. On se permet de grimper un peu plus haut encore un petit sommet qui doit etre a une centaine de metres plus haut.Les filles arrivent, chacune a leur rythme, plus ou moins essouflees mais tout le monde va bien ce qui est bon signe pour la suite.Au passage du col. Des kairns sont dresses, entre deux chortens les drapeaux a prieres volent au vent. Les guides sortent les leurs c est au milieu d incantations et de cris de joie qu ils les attachent et viennent grossir la masse multicolore.1200m de denivele nous attendent. Nous les descendons en courant, dernier acte d orgueil de guillaume et moi durant le treck, le lendemain nos jambes nous sanctionneront de les avoir surestimees.A 4900m, nos chers pigeons des villes sont present, meme au ladakhs, ces rats Volant se multiplent. Les premieres marmottes sifflent sur notre passage.Nous croisons un groupe d anglais dont le multier a perdu 7 chevaux durant la nuit.En fin de parcour , un monastere haut perche datant du 11eme siecle attend notre visite.Le groupe de 12 francais, age de la cinquantaine chantera en debut de soiree comme tous les soirs des chansons paillardes ( la bite au cul…) interessant. Tout au long du parcour, sur les point culminant qui nous entourent, des kairns sont dresses et des drapeaux volent. Premiere douche dans la riviere glaciale…Les nuits sont fraiches et le materiel fournit par l agence assez pourri, ainsi sur les trois tentes , aucune n a de portes qui ferment, gla gla glaNotre cuisto nous fait des momos ( sorte de ravioli tibetain) mais pas en qte suffisante et la fatigue aidant, on rale un peu. Et oui, a ventre bien remplie, rire facile, l inverse est vrai.

jour 4:

4 eme jour: la vallee de la marka.Au reveil la sanction est immediate, les 3 jours passes a marcher comme des cons nous laissent des courbatures horribles dans les jambs en recompense notre insolence. Dur de s accroupir et meme de mettre un pied devant l autre. Chaque pas en descente nous en coute.C est 6 h de marche qui nous attendent sur un terrain relativement plat. On traine la patte et on avance doucement. On doit traverse deux rivieres, il n y a pas de gue. On doit retirer les pompes, mais les pierres font mal on decide de passer avec les chaussures aux pieds car nous dit le guide, le camp est juste la. C les chaussures trempes que nous apprenons qu il est encore a 1h30, on finit la journee a pieds nus, pestant qu on cette information erroneesNous passons le village de marka, perche sur une colline, entoure de champs de fleurs jaunes.C est vraiment superbe et on en oublie nos peines de la journee. On met nos chaussures a secher, etirements, lessive et toilette dans la riviere.Gatso part nous chercher qq litres de chang au village, c est biere brassee par les villageois nous met un petit coup d euphorie, le rire est le meilleur des remedes!La journee du lendemain est prevu pour ne durer que 3h30.On s endort tous les soirs vers 21h, fatigues, après avoir observe le ciel. Les nuits sont reparatrices meme si marie a froid malgre les couvertures et son duvet. Les ecarts de temperatures sont grands, je les estime a des passages de 30 degres en journee a 10 degres la nuit, le vent aidant…Les chaussures de marche d emilie ont cede, gatso passera une partie de la soiree a les reparer avec du fil

jour 5 et 6:

5eme jour:Nous repartons de bon matin pour une petite journee de marche.Nous faisons la rencontre d un couple de suisses tres sympa avec qui nous discutons et partageons un rhum ladakhie sous une tente. le tavernier est un vieux ladakhie d une cinquantaine d annee. a ces altitudes, les visages paraissent le double de leur age, attaques par le froid et le vent. boire un rhum a 4000m, quel plaisir, ca doit ete le meilleur que j ai pu boire depuis bien longtemps!Le cuisto nous a prepare une pizza, nous lui faisons une telle fete que son rire rententi dans le campement et qu il ne peut nous refuser le plaisir de partager un verre de rhum. Il nous apprend que l ete il est cuisto et moine a katmandu l hiver. un moine qui boit du rhum... son frere et moine aussi mais il a les cheveux aussi long que les miens!! strange!nous avons negocie la grasse mat jusqu a 7h30 car le trajet du lendemain devait etre court.nous avons durant cette journee, traverse 2 rivieres, avec bcp de courant rendant la chose difficile. ayant retenu la lecon, nous retirons nos chaussures!Le campement est magnifique, d enormes marmottes nous epient qq metres en amont. on s endort une fois de plus sous les etoiles

6eme jour:nous grimpons quelque 700m de denivele pour jouir d une vue magnifique: D un cote la montagne est marron, des chemines de fees sont visibles le long des falaises, d un autre cote, la dentelle des sommet a - de 4000m d altitud et enfin le kangyatse, enorme montagne culminant a 6400m, sommet enneige et glacier. les yacks sont autour de nous apportant leurs touches d exotisme aux photos.Un petit lac sert de mirroir a ce tableau, le vent nous fouette le visage rendant la scene magique, on s y attarde un bon trente minutes, regardant chaque yack, devorant des yeux le paysage que l on sent deja changeant de l autre cote du col.on passe le col est on amorce notre parcours direction le deuxieme base camp a 4700m. les marmottes refont leur apparition autour des pierres mouchettees de mousses orangees. qq fleurs violettes viennent parfaire le decor, et l immensite de la valle qui coule devant nous donne toute la grandeur a ce paysage. Le coeur lege nous arrivons au base camp, il est 14h.a notre gauche le col a 5200 du lendemain est visible et a notre droite le sommet du kangyaste depasse des colines environnantes.Je decide d aller y voir de plus pres.la distance semble minime, mais il me faudra environ 2 h pour arriver au pied de ce geant. je surplombe son glacier d environ 200m, je dois etre a environ 5200m d altitude., dans la plaine, quelque 100m en contrebas, le silence ete parfait, au loin je pouvais voir une centaine de yacks evoluer. j ai du traverser le troupeau pour arriver sur la crete ou je me trouve et la taille de leurs cornes n etait pas des plus rassurante.sur la crete ou je me trouve, le vent est fort, il fait froid, je regarde ce sommet et me demande comment est il possible de grimper un monstre pareil, tout en sachant que dans quelque jours je tenterai cet exploit sur le stock kangri. je reste surement une heure a le regarder, je pose une pierre sur un kairn, trace indelebile de mon passage.il est 16h et le temps de redescendre ce fait sentir. aussi tot la crete quittee, le calme revient et c est une sensation etrange, celle d etre seul, d etendre sa respiration forte, l altitude est etourdissante ou euphorisante. je descend doucement et apercoit guillaume qui a du faire le meme chemin que moi qq centaines de metres sur ma gauche.je crois voir des marmottes et decide d aller y voir de plus pres.je m approche doucement et a une cinquantaine de metres je m apercois que je n ai pas a faire a des marmottes mais a des renards, 4 renards qui jouent ensemble au dessus de leur terrier.en grand fan des reportages animalier d arte, je decide de m approcher progressivement et d essayer de prendre des photos.apres 10 m de lente avancee, les 3 petits rentrent precipitament dans leur terrier. il ne reste que moi et l adulte. il me regarde m etudie alors je m assois et il reprend son activite en m epiant du coin de l oeil.

5min passe je decide d avancer a nouveau, il se dresse sur ses pattes de derriere et m observe. j avance ainsi de plus en plus lentement et sur de plus en plus courtes distances pour me retrouver a environ 4 m du terrier. je suis heureux de le voir evoluer devant moi ainsi sans crainte. mais je decide de m approcher un peu trop et apres une heure d observation le renard me quitte me laissant une grande impression et qq jolies photos!je continue ma descente vers le camp, apres avoir franchie le plateau, le bruit de la riviere me fouette les oreilles et la chaleur de la vallee me saute au visage, doux picotements, sensation etrange d avoir ete seul qq heures au milieu de cette nature si belle et immense. je redescend et reprend conscience, comme si je m etais reelement echappe. Guillaume me dit etre redescendu car il avait l impression de delirer, il aurait aime monter plus, mais seul, cela peut etre paniquant.je raconte ma rencontre, montre les photos, les ladakhies sont interesses, l un travaile pour le developpement du ladakh et veut que je lui envoie les photos.ils m aprennent que les renards chassent le yack en leur sautant a la gorge! chanceux je suis de n a pas avoir la barbe!la journee se termine autour d un verre de rhum a 4700m.7eme jour:reveil a 6h,nous debutons l ascension du col et sommes au sommet qq 2h plus tard. on croise un troupeau de moutons, gatso m apprend qu une semaine avant, les loups ont attaque, tuant trois d entre elles.a 5100 le panorama est tjs aussi beau, je fais qq photos de ces drapeaux a prieres qui vous acceuillent de leurs claquements dans le vent, une video de toute la bande. le groupe se retrouve au grand complet et apres avoir bien profite nous entamons une descente de 1400m de denivele, environ 6h, le paysage redevient different, on longe la riviere. nous sommes tous un peu nostalgique car l on sait que la fin du treck est proche.le repas du midi est tres frugal, une demi pdt et un oeuf, ca grogne dans le groupe, la fatigue aidant, qq escarmouches en direction du guide eclatent et on repart. fatigues nous arrivons au campement. l eau de la riviere est assez chaude pour que l on s immerge totalement , quel bonheur que de se relaver les cheveux!le cuisto nous a preparer une assiette de frite et un gateau, on l adore notre cuisto!on regarde nos dernieres etoiles filantes et c est le 8eme jours8eme jour:on se leve, on traine les pieds pour faire les 2 dernieres heures de marche sur une route carrosable ou l on croise nos premiers bus, la jeep arrive. guillaume et moi nous appretons a dire aurevoir aux filles pour partir gravir le stock kangri mais l on se rend compte que la moitie du materiel promis est absent. gravir un 6000m ne s improvise pas, devant l abscence de guetres, gants et cordes on renonce.nous revoit la donc a leh a la recherche d une autre agence!!la fin d un treck aussi beau est difficile. la perspective de repartir qq jours avec guillaume permet de ne pas etre trop triste

fin du trek:

7eme jour:reveil a 6h,nous debutons l ascension du col et sommes au sommet qq 2h plus tard. on croise un troupeau de moutons, gatso m apprend qu une semaine avant, les loups ont attaque, tuant trois d entre elles.a 5100 le panorama est tjs aussi beau, je fais qq photos de ces drapeaux a prieres qui vous acceuillent de leurs claquements dans le vent, une video de toute la bande. le groupe se retrouve au grand complet et apres avoir bien profite nous entamons une descente de 1400m de denivele, environ 6h, le paysage redevient different, on longe la riviere. nous sommes tous un peu nostalgique car l on sait que la fin du treck est proche.le repas du midi est tres frugal, une demi pdt et un oeuf, ca grogne dans le groupe, la fatigue aidant, qq escarmouches en direction du guide eclatent et on repart. fatigues nous arrivons au campement. l eau de la riviere est assez chaude pour que l on s immerge totalement , quel bonheur que de se relaver les cheveux!le cuisto nous a preparer une assiette de frite et un gateau, on l adore notre cuisto!on regarde nos dernieres etoiles filantes et c est le 8eme jours8eme jour:on se leve, on traine les pieds pour faire les 2 dernieres heures de marche sur une route carrosable ou l on croise nos premiers bus, la jeep arrive. guillaume et moi nous appretons a dire aurevoir aux filles pour partir gravir le stock kangri mais l on se rend compte que la moitie du materiel promis est absent. gravir un 6000m ne s improvise pas, devant l abscence de guetres, gants et cordes on renonce.nous revoit la donc a leh a la recherche d une autre agence!!la fin d un treck aussi beau est difficile. la perspective de repartir qq jours avec guillaume permet de ne pas etre trop triste. les filles elles sont deja dans leur guide organisant leurs prochaines visites durant notre abscence.fin du treck de la markha

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