mercredi, novembre 16, 2005

après l'effot le reconfort, merci à la godfather


Nous buvons un coup au camp intermédiaire (4200m), à cette altitude, avec la fatigue, les effets ne se font pas attendre.




Après être monté, il faut redescendre. Nous vîmes à la lumière du jour, vers 7 h du matin, les crêtes sur lesquelles nous avons évoluées, la descente est très dure, nous sommes épuisés n'ayant pas dormi depuis 48h. le glacier nous montre ses crevasses et la neige ne cesse de tomber. Nous aurons joué de mal chance au niveau du temps, mais le principal pour nous était de réussir cet exploit!

6121m c'est fait nous sommes au sommet!!!











et quand le jour se lève et qu'entre deux nuages les vallées apparaissent...













l'ascension commence dans le noir puis le jour se lève...









Les préparatifs finis nous débutons l'ascension à 0h30. Notre guide part avec son snow board, il compte redescendre du sommet sur sa planche!! Il neige et dans le noir les pentes nous semblent bien raides. C’est également nos premiers pas avec des crampons aux pieds.








Début de l'ascension, première journée, nous partons de 3500m pour nous rendre au camp de base à 5100m

Ascension du Stock Kongri 6121m

Nous sommes partis avec guillaume, il y a donc maintenant 4 jours pour tenter de gravir le 6120m qu est le stock kangri. Nous rencontrons notre guide, "chef" qui l a déjà gravi 6 fois cette année. Il semble confiant et nous communique son assurance. Le premier jour est difficile car ayant décidé de faire l ascension en 3 jours, il nous faut partir de 3500 et arriver à 5100m dans la même journée. On mettra 4 heures pour arriver au camp de base. Sur la fin je ne me sentais pas bien, envie de vomir, mal à respirer...mais après 15 min, tout va mieux. Au camp de base, une quinzaine de tentes sont plantées et sûrement le double de personnes attendent pour grimper. Après qq. discussions, nous apprenons que la plupart ne tenteront l ascension que dans qq. jours. On nous regarde un peu comme des fous qd nous racontons que l'on vient de leh dans la même journée et que nous grimperons le soir. Le horseman s est trompe de route et c est donc vers 19h qu il arrivera au camp avec le matériel. Pendant qq heures on a cru qu'il n'arriverait pas et sans crampons, ni piolet....on mange, première leçon de plantage de crampons et de piolet...le départ est prévu à minuit. Vers 22h on se couche et je ne dormirais que 1h30 avant d'être réveillé à 23h30.a l extérieur de la tente il neige, le vent souffle et des nuages se profilent...merde!On décide de partir qd même car le guide trouve cela tout à fait normal. Lampe frontale, gortex, double pantalon, guêtres...on part. Sensation unique que celle d'évoluer dans la nuit au milieu de ces géants. Notre guide a pris un snowboard avec lui, il pense redescendre du sommet comme cela. Il est d'après ses dires le seul ladakhie à faire du snow!On passe le premier col est c est le glacier, on le distingue à la lueur des torches et les crissements de la glace sous nos pieds nous le confirment. On évolue pendant 2 h sans crampons, assez facilement avant d arriver sur la partie difficile , il va falloir grimper sec des pentes à 65 degrés couvertes de neige et de glace. La neige nous gifle le visage, on se rend compte que l'on fait qq chose d unique, d extraordinaire, d un peu fou. On en rit entre deux inspirations. Nous sommes à 5500m, l air se fait rare et le guide nous impose un rythme d un arrêt tous les 15m pour reprendre notre souffle, baisser le rythme cardiaque. On en peut plus de monter. Planter les crampons, planter le piolet, replanter les crampons, replanter le piolet. Le noir aidant on ne se rend pas compte de la pente et ça n'est pas plus mal. A 5700 guillaumes me dit peser 3 tonnes, je vais pour ma part assez bien et on continue. A 5800 on s assoit sur une crête, d'un coté le vide, de l autre une pente de neige interminable, de quoi faire une belle glissade le soleil se lève, on aperçoit la pente et on prend conscience de ce que l on vient de grimper!!! On n'en revient pas. On prend 10 minutes de pause. Entre deux nuages on aperçoit les sommets des alentours que nous allons bientôt tous dominer. La vue est incroyable, comme vue d avion, dommage qu il y ait tant de nuages. A 100m du sommet, celui ci semble si proche...et pourtant, on doit s'arrêter maintenant tous les 5 mètres tant l oxygène se fait rare, il nous faudra peut-être 45 minutes pour les franchir. Nous y sommes!!!!!! Ça y est 6120m, on n'ose pas y croire, il est 6h30 du matin on savoure ce sommet d une cinquantaine de mètres carres. De plus nous sommes les premiers de la journée à réussir l'ascension et quelle sensation que d'être seul la haut avec ce petit chorten et ses drapeaux à prière. Je fixe ceux que j'ai apporte avec moi. On mange notre lunch a 6120m! Malheureusement la neige continue de tomber et on se les gèle. On a gravi le sommet en 6h30, le meilleur temps des 6 dernières ascensions de notre guide, cela vient ajouter un peu de piment a notre succes. La vue ne se dégage pas et ça va même en s empirant. Il est temps de redescendre et cela va être dur car l objectif étant atteint, seul compte désormais d arriver en bas en un seul morceau. Le soleil se leve, on voit bien ce qui nous attend, la neige est moins dure, c est plus difficile de ne pas glisser. Cela fera quand nous serons en bas 3500m de dénivelé en moins de 24h. On reprend les crêtes , la vue est vraiment folle, cette neige partout!!! Après 3h, on arrive sur le glacier en bas, je me pete la geule plein de fois, mais cette fois tout est plat donc pas de pb. Guillaume aussi trébuche plusieurs fois, on est extenué. On arrive au camp avec la tête qui explose, mal de crane horrible que qq aspirines feront passer. On dort toute la journée, on pense être les seuls à avoir gravi le sommet dans la journée et cela n'est pas pour nous déplaire!Le lendemain, plus en forme, on redescend et a 4000m on boit des bières avec notre guide, c est la fête!Voila, les photos et vidéos font trop plaisir à regarder! Vous les verrez en septembre!C est fait....6120m.....on en rêvait...on l a fait!!

mardi, novembre 15, 2005

fin du trek de la markha











Nous passons le second col à 5200m après la nuit passée à 4600m. les poumons cherchent de l'oxygen mais une fois en haut du col, quel plaisir!




je pars du camp vers le pied du kangyagste, sommet de 6400m, sur la route je croise un troupeau de yacks et un terrier de renards
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